Nom : de Vardenn
Prénom : Théa
Âge : 22 ans
Sexe : Féminin
Race : Humain
Guilde : Invocateurs
Histoire : Théa est née vers le milieu du mois d’Août, à Orval, il y a vingt-deux ans de cela. Enfant timide et assez introvertie, elle grandit au sein d’une riche famille d’Astaria persuadée que la particule devant son nom leur conférait un statut particulier. Elevée dans la tradition des grandes familles, la petite fille comprend bien vite que son destin est tout tracé. Promise à une vie de potiche bien éduquée, présentée aux enfants coincés des autres lignées, elle se sent comme un animal en cage. Cependant encore trop jeune pour songer à protester et exprimer ses propres envies, Théa se résigna. On pourrait croire que l’histoire s’arrête là : quelques années plus tard, mariée et bien introduite dans la haute société, elle aurait menée une vie bien rangée, à l’image de ce que ses parents lui avait souhaité. C’est du moins ce qui arriva à Tari (et ouais fallait que je le place :p) sa sœur aînée.
L’arrivée d’un nouveau membre de la famille, un garçon, vînt cependant changer la donne. Igan, son petit frère tout neuf, accapara l’attention de ses parents. Un garçon enfin ! vous vous rendez compte ? La lignée était sauvée ! De plus, l’avenir de l’enfant provoquait une exaltation soudaine chez le paternel : il serait officier dans l’armée. Théa accueillit ce revirement de situation avec plus de soulagement que de jalousie. Attendrie comme tout le monde par ce bout de chou tombé du ciel, elle se contenta d’échapper subrepticement au joug de ses parents. Agée alors de huit ans, elle découvrit que toute la noblesse astarionne ne fonctionnait pas de la même manière que sa famille. Elle apprit que la liberté prônée par le pays lui permettait de choisir son destin. La révélation changea sa perception des choses, et elle se jura intérieurement que, plus jamais, elle ne laisserait quelqu’un d’autre qu’elle-même lui prescrire un avenir.
La vie continua, et Théa, comme libérée par l’idée de pouvoir faire ce qu’elle voulait de sa vie, quelque fut son destin puisqu’elle n’en avait pour le moment aucune idée, s’épanouissait de jour en jour. S’intéressant de plus en plus à ce qui pouvait bien se passer hors des murs de la demeure familiale, elle accompagnait de plus en plus souvent sa mère en promenade, ou son père en courses, pour découvrir la villes et ses environs.
C’est au cours de l’année de ses onze ans que la révélation la percuta de plein fouet.
Elle était alors en train de errer, livré à elle-même par un père manifestement préoccupé par des affaires loin d’être nettes dans un bouge infâme près du centre ville. Assez peu soucieuse de savoir ce qu’il pouvait bien se tramer dans l’espèce de gargote où s’était engouffré son paternel, la petite fille avait été attirée par une étrange clameur, non loin de là. Elle avait débouché sur un stade ouvert brillamment éclairés par la lumière matinal.
Une foule s’y était amassée. Serrés les uns contre les autres, hissés sur la pointes des pieds pour les plus éloignés de… de ce qu’ils regardaient tous, ils semblaient transportés. Telle l’anguille, Théa s’était faufilée entre les jambes des personnes présentes, tâchant gravement sa jolie robe de soie blanche, afin de gagner le premier rang. Ce qu’elle avait découvert l’avait laissée assise à même le sol.
Face à face, deux hommes se défiaient du regard. Puis, tout à coup, deux créatures étaient surgies de nulle part, terrifiantes et fascinantes. Elles s’étaient battues, manifestement chacune pour l’un des hommes. Puis l’une d’entre elle avait réussi à arracher l’étrange pierre qui pulsait sur le front de l’autre. Celle-ci s’était alors effondrée, puis avait disparu. Son adversaire victorieuse avait déposé son butin dans la main de son… maître, puis s’était évanouie à son tour. La foule avait acclamé le spectacle manifestant sa satisfaction face au spectacle. Les deux hommes s’étaient serrés la main avec un sourire. Tout cela n’avait été qu’un jeu.
Théa su ce jour là qu’elle voulait, elle aussi, commander à des créatures sorties de son imagination. Passer sa vie à s'amuser et à faire ce qui la passionnait... Devenue une fan inconditionnelle du champion de l’époque, elle annonça tout à trac, le jour de ses treize ans, qu’elle avait décidé d’être Invocatrice, et qu’il n’y avait pas de contestation possible. Sa mère avait eu l’air horrifié, et avait renversé le thé sur la nappe de dentelle blanche. Son père, lui, avait éclaté de rire, imité par son petit frère de cinq ans qui ne comprenait absolument pas ce qui était en train de se passer mais qui cherchait depuis quelques temps à tout faire comme son père. Théa avait relevé le menton, révélant pour la première fois au grand jour le caractère indépendant et ferme qu’elle s’était forgé au fil du temps (et à l’insu de sa parenté pourtant vigilante.)
« Je m’inscris dans un club d’Invocateurs. » déclara t-elle avant de quitter la pièce, puis la maison, en courant. (Là, tu sens également la crise d'adolescence qui pointe le bout de son nez >.>)
Et elle avait eu le dernier mot. Sa mère s’était persuadée que tout ça n’était qu’une passade, tandis que son père prétendait, fataliste, que sa fille avait besoin d’une activité extérieure pour se défouler. Ce qui les avait fait moins rire, c’est lorsque leur petite fille devenue grande du haut de ses dix sept ans, avait déclaré quitter la maison pour l’académie d’invocateurs située en plein cœur d’Orval. Tout s’était enchaîné. Armée de son Coeur d'Invocateur, Théa fut soumise, et se soumit volontiers, à un entraînement de plus haut niveau. Manifestement douée (du moins selon ses entraîneurs) la jeune fille fut bientôt apte à mener des compétitions. Elle en remporta plusieurs, essuya quelques défaites mais prit bientôt goût à la victoire. Redoublant d’effort, elle se mit en tête de gagner le tournoi annuel, qui devait avoir lieu quelques mois plus tard. Elle avait alors 20 ans.
Elle le gagna. De justesse certes, mais elle le gagna. Ayant prit confiance en elle. Ayant conscience de la chance qu’elle avait d’être arrivée jusque là, elle décida de mettre ses problèmes de côtés pour se concentrer uniquement sur sa carrière. Ainsi furent évacuées les pressions familiales, qui la sommaient de rentrer à la maison et de cesser de se « donner en spectacle dans cette arène ridicule ». Théa se plaît désormais à provoquer ses parents, tout en continuant de voir régulièrement son petit frère, qu'elle adore. Furent aussi évacués les soucis du quotidien. L’argent qu’elle touchait pour ses combats ainsi que l’aide financière discrète de l’une de ses tantes, étrangement fière d’elle, lui permettaient de maintenir un niveau de vie confortable. Elle s’acheta le grenier aménagé d’un immeuble situé non loin de l’académie et de l’arène, et l’aménagea de manière à s’y sentir bien.
Elle y vit depuis en compagnie de ses créatures, qu’elle se plaît à faire apparaître de manière inattendue. Elle mène sa vie comme elle l’entend, partageant son temps entre un entraînement régulier, les duels et ses loisirs. Elle a, depuis, gagné une nouvelle fois le tournoi annuel, et compte bien remporter celui de cette année.
Caractère : Les trois mots qui définissent Théa en tout premier lieu sont : indépendance, humour et persévérance. En effet, la jeune fille aime à ne dépendre que d’elle-même et de ses envies. Toujours à l’écoute de son instinct, elle ne laissera jamais quelqu’un d’autre lui dicter sa conduite. Paradoxalement, son entraînement d’invocatrice à fait d’elle quelqu’un de très réfléchi… Capable du pire comme du meilleur, Théa est très capable d’envisager de se lancer dans des histoires sans queue ni tête, souvent dangereuses, puis accueillir les remarques extérieures avec beaucoup de maturité. Les relations tendues qu’elle entretient avec sa famille sont pour beaucoup dans ce besoin de s’affirmer par elle-même. Persévérante, elle déteste décevoir et semble chercher à tout prix à se prouver quelque chose, à elle ainsi qu’à ses proches.
Toujours de bonne humeur, Théa fait également preuve de beaucoup d’humour. Enfouissant le plus souvent tristesse et rancœur, elle à cependant beaucoup de mal à dissimuler colère et déception. Elle reste par contre capable de prendre le recul nécessaire à l’analyse de situations compliquées (duels obligent) et à en prendre son parti, avec le sourire. Assez généreuse, Théa se montre sociable, parvenant à s’entendre avec n’importe qui. Toutefois, rares sont ceux qui peuvent se targuer de faire partie de son cercle privé, et à plus forte raison, de la connaître vraiment.
Entourée mine de rien par une solide carapace qui la protège des intrusions d’autrui, Théa semble s’enfermer dans une bulle qui la rassure et lui permet d’affronter toutes les difficultés existentielles que peuvent rencontrer les jeunes femmes de son âge.
C’est sans doute pour cela qu’on ne lui à encore connu, à ce jour, aucune relation amoureuse.
Physique : Théa est une jeune fille mince, voir même fine, mais que les années d’entraînements ont musclée de manière avantageuse. De même, soucieuse de sa forme physique, indispensable pour son activité favorite, la jeune fille s’exerce régulièrement, entretenant ce corps ferme. Vive et svelte, de taille moyenne, Théa arbore cependant la grâce héritée de son éducation premièrement aristocratique. C’est d’ailleurs la seule trace visible de ses origines. Habillée de manière certes convenable, elle ne se pavane pas cependant pas en riches parures ou robes nobles, qu’elle a en horreur –peut être également par pure provocation à l’égard de sa famille, mais nous en avons déjà parlé. Ses cheveux flamboyants, continuellement en bataille ou savamment décoiffés, encadrent un visage fin aux yeux clairs et rieurs. Souvent souriante, sa bouche bien dessinée affichant régulièrement des moues très expressives, Théa est tout à fait consciente de son charme, et sait en jouer lorsqu’elle en a besoin.
D’une manière générale, Théa est connue pour les changements de look spectaculaires qui marquèrent le début de sa carrière. Aimant particulièrement changer de coupes de cheveux, Théa s’est cependant calmée, optant pour un look plus pratique qu’esthétique, mais qu’elle soigne tout de même. Parce qu’enfin bon, le but est de provoquer sa parenté, pas de paraître débraillée.
Arme : Elle manie le bâton de combat.
Autres précisions : Un tatouage sur l’épaule droite.
Sujet: Théa de Vardenn 
Jeu 5 Juil - 17:43
