Théa et Choupinet en vadrouille...

Le soleil avait achevé sa course dans le ciel, remplacé par une lune argentée. La population -du moins la population masculine- d'Orval semblait s'être massée sur les places, dans les échoppes et dans les bars pour fêter la fin de cette magnifique journée... et étant donné l'heure tardive, sans doute aussi pour se repaître d'un bon repas.

Théa bondissait allègrement dans les rues tel le feu follet... Bon d'accord, elle marchait d'un pas guilleret, ça vous semble plus crédible? Choupinet sur ses talons, elle se dirigeait droit vers son appartement, prodigieusement satisfaite de sa ballade. Elle se sentait dans une forme éblouissante, et de plus elle continuait de penser que sa rencontre avec Alpharoz accompagné de sa femme, quelques heures plus tôt, marquait le début d'une période de chance.

Et elle allait en avoir besoin (fichus dés -_-')

Elle bifurqua au coin d'une rue encadrée de hauts batiments qui ne laissaient filtrer qu'un peu de lumière bleue. Théa ne s'en préoccupa pas, tournant à nouveau dans une ruelle encore plus tortueuse et étroite. Ce n'était certes pas le chemin le plus simple pour se rendre chez elle, mais c'était de loin le plus court, et elle mourrait de faim.

Pas à dire, la course, ça creuse.

Finalement, le lapin qui sautillait dans son sillage se prit un mur, Théa ayant mal négocié sa trajectoire. Agacée, la jeune femme s'arrêta et prit le temps de reprendre le contrôle mental de son petit compagnon avant de le remodeler correctement, puisqu'il s'était abîmé dans l'aventure. Elle reprit son cheminement d'un pas toujours aussi rapide et assuré. Théa n'avait jamais eu peur de se ballader seule, et elle se faisait rarement aborder par des importuns, pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas. Cependant il lui arrivait de croiser dans la rue des gens qui la reconnaissaient, ce qui était très agréable en soit.

Mais là n'était pas la question, et puis de toute manière, une créature aurait réglé le compte d'un agitateurs plus entreprenant que les autres.

* J'ai faim >.<*

Elle prenait une nouvelle rue, toujours aussi mal éclairée mais plus large, lorsqu'un mouvement vif attira son attention, pourtant bien focalisée sur le fumet appétissant qui se dégageait d'une gargote avoisinante.

[HRP: Zarock, quand tu veux]

Allons bon, qui se baladait ici par une heure si tardive? Zarock observait le peuple en train de déguster des plats en riant des choses de la journée passée. Plusieurs corps de garde jonchaient le toit sur lequel se trouvait l'Ombre. Une forme qui venait de tourner à l'angle de la rue avait attiré son attention. Sautant sur le toit d'en face, Zarock laissa pendouiller ses jambes au dessus d'une jeune femme. Celle-ci avait dû le sentir bougé, car elle se retourna, et chercha d'où venait le mouvemment.

"Ce n'est pas très prudent de se balader seul pour une jeune demoiselle, en une heure si tardive."

Zarock la distinguait plus ou moins, la chose la plus flagrante était ses cheveux, couleur de feu. Lui était habillé en noir, la lune derrière lui renvoyant son ombre sur la jeune femme. Elle était accompagné d'une bête, une sorte de lapin, enfin quelque chose aux grandes oreilles. D'un geste vif et précis, Zarock sauta de son perchoir pour retomber face à Théa.

En se relevant, le jeune homme s'épousseta et détailla la demoiselle devant laquelle il se tenait. Elle était plutôt jolie, mais elle paraissait un peu jeune. Zarock, en gentleman, prit sa main et déposa un baiser sur le dos de celle-ci en fesant une petite courbette. Sans se relever, il s'annonça

"Zarock....Pour vous servir belle demoiselle."

Aidée par le résonnement soudain d'une voix au dessus d'elle, Théa finit par localiser l'origine du mouvement qui l'avait alertée. Découvrant une paire de pieds non loin de sa tête, elle battit légerement en retraite afin de pouvoir s'offrir une vue d'ensemble un peu plus explicite sur la personne qui menaçait de lui sauter à pieds joints sur le crâne. Ce faisait, elle éleva un peu la voix avant de lui répondre, l'air bravache.

"Il n'est pas si tard, et je crois être capable de me défendre seule"

Pour appuyer ses paroles, Choupinet hocha la tête d'un air décidé, Elanor pulsant sur son front.

L'homme qui l'avait interpellée sauta au bas de son perchoir, révélant une haute silhouette et une carrure imposante. Totalement encapuchonné, il était impossible à décrire avec précision. Le premier mot capable de le définir qui vint à l'esprit de Théa fut: ombre. Seuls ses yeux étaient visibles, et elle n'aurait sû dire ce qu'ils reflétaient exactement. L'inconnu lui fit un baise main des plus courtois avant de se présenter. Un peu prise au dépourvu, Théa rétorqua, toujours sur la défensive.

"Théa, ravie de vous rencontrer."

Le compliment lui passa dessus sans l'atteindre. Son ventre grogna. C'était pas tout ça, mais quelqu'un mangeait un poulet non loin de là, et elle serait bien aller le partager avec lui. Heureusement, elle savait qu'une goûteuse salade de fruits l'attendait chez elle. A cette pensée, elle sentit l'impression de faim se renforçer.

*Espèce de gourmande.*

Un sourire amusé, chose rare chez l'Ombre, se forma sur les lèvres de Zarock, pendant qu'il observait le petit animal acquiescer les dires de sa maîtresse. Si elle se sentait capable de se défendre seule, elle ne tarderait pas à le montrer. La jeune femme se prénommait Théa, prénom rare dans ces contrées. Zarock relâcha lentemment sa main et releva le dos d'un geste gracieux.

"Ravie égalemment...."

N'importe qui aurait dû fuir devant l'apparition de l'Ombre, mais pas elle. Pourquoi? On voyait clairemment que le jeune homme fesait partie de la guilde des tueurs. Elle était soit très courageuse, soit inconsciente, mais après tout, être l'un revient au même qu'être l'autre non? Des pas ainsi que des cris brisèrent la rencontre entre Zarock et Théa.

Des gardes dérapèrent au coin de la rue, l'un d'eux pointa les deux jeunes gens du doigts et tous s'élancerent vers Zarock et Théa. Evidemment, c'est toujours dans ces moments que débarquent les emmer....les embêtemments. Zarock attrappa la jeune femme, sans son avis, et la tira du côté inverse. Ils avaient un peu d'avance, l'Ombre prit la demoiselle sous le bras et monta sur un toit grâce à des toiles. En la déposant, Zarock s'assit face à elle et s'excusa

"Un simple pardon ne suffirait pas....Vous avez faim?"

Il attendit que les soldats partent à sa recherche, une nouvelle fois, avant de redescendre piquer un poulet sous le nez du cuisinier. Hélas, ils ne possédaient ni couverts, ni assiettes. Zarock sortit un couteau et planta le repas, encore fumant, dessus, avant de le tendre à Théa

Théa s'était limite faite enlevée, il n'y avait pas d'autre mot.

Médusée, elle avait assisté à la débandade cataclysmique des gardes qui s'étaient rués vers eux, manifestement pressés de mettre un terme à leurs agissements. Leurs? Non, les agissements de Zarock, puisque c'était son nom. L'homme avait beau faire preuve d'une courtoisie effarante pour quelqu'un d'aussi menaçant, il était plus que certainement recherché par la garde.

Résultat, il l'avait prise à bras le corps, faisant preuve d'une force qu'elle avait déjà deviné à sa carrure, et l'embarqua sur les toits, à l'abri. Du moins pour lui. Lorsqu'il la lâcha, Théa fit quelques pas prudents en arrière, le visage fermé. Un bruit mat annonça l'arrivée de son invocation qui l'avait rejoint tant bien que mal.

"Vous... Je... On ne se connaît pas, vous êtes recherché et vous m'avez embarquée dans une histoire bizarre" accusa t-elle en mettant une distance respectable entre elle et l'homme.

Elle n'avait pas peur, elle se mettait plutôt en position de... combat. Enfin de duel dans un sens, mais c'était son réflexe lorsqu'elle se sentait menacée.

"Vous êtes une espèce de tueur ou je ne sais quoi, c'est ça?" interrogea t-elle avec défi.

De plus loin, la silhouette de Zarock, partiellement dissimulée sous sa cape, lui était vaguement familière.

*Ce type me fait penser à quelqu'un*

Histoire de la mettre dans une position encore plus compromettante, son ventre protesta bruyamment contre le manque de nourriture qu'on persistait à lui faire subir. Elle releva les yeux et ne pu s'empêcher d'esquisser une grimace mi-amusée mi-contrariée.

*Enore une situation bizarre...*

C'était une blague? A peine Zarock lui avait-il tendu le couteau et le poulet, que Théa reculait et se mettait en position de défense. C'était quoi le probleme? Zarock la dévisagea et sourit en entendant sa question. Plutôt, il explosa d'un rire sadique. Une sorte de tueur? UN tueur était le mot juste. Enfin, Zarock aurait préféré l'appelation d'artiste, mais personne ne pouvait comprendre sa façon d'exprimer ses émotions. Pointant le toit où il se tenait il y a quelques minutes, il répondit par une autre question

"Si je te montre les corps massacrés, éviscérés et dépecés des gardes qui réposent là bas, ça répondra à ta question?"

Fou? Mais non. Bon, si elle ne se décidait pas à prendre un bout de poulet, Zarock allait tout dévorer. Il arracha un morceau et continuait à tendre le couteau vers la demoiselle. C'est pas que c'était chiant, mais voilà. Un garde s'écria qu'ils devaient trouvés l'Ombre au plus vite, sans faire peur à la populasse. C'est vrai qu'en gueulant aussi fort, personne n'entendait hein.

Zarock enleva sa capuche ainsi que sa cagoule, révelant son visage à Théa. Elle était une personne de confiance, sinon elle aurait appelé les gardes, mais serait morte juste après. Chaque fois que Zarock enlevait sa cagoule, ça le fesait penser à son frère. C'est peut-être ça qui fit couler une petite larme sur sa joue droite. Théa ne se décidant pas, Zarock lui lança le morceau de poulet

"Tu devrais manger, ils vont bien finir par nous retrouver...."

Finalement, Zarock fit une allusion assez glaçante au sujet d'elle ne savait quels corps en pièces qui devaient être de son fait. Assez horrifiée, Théa ne répondit rien, se demandant seulement comment elle avait réussi à se retrouver invitée à dîner par un Ombre psychopathe.

Bon d'accord, le poulet était vraiment, vraiment très tentant, et si la jeune femme avait eu un estomac à la place du cerveau, elle se serait jetée dessus sans hésiter. Cependant, elle n'avait pas l'habitude de se retrouver face à des individus de la trempe de Zarock, et une certaine méfiance était, selon elle, de rigueur.

Il mordit dans le poulet, elle baissa la garde. Au moins il n'allait pas essayer de l'empoisonner ou quelque chose dans le même goût... Goût? Et quel goût il avait sur les papilles ce poulet hein? Théa fit quelques pas en avant son invocation sur les talons, sa volonté bandée au cas où une grosse créature devrait intervenir. Elle en avait déjà une magnifique toute prête, avec des griffes, des crocs, et même des cornes en option.

Alors qu'elle s'apprêtait à prendre place, l'Ombre, puisque c'était ce que beuglaient les gardes en contrebas, entreprit d'exposer son visage à la lumière blafarde de la lune. Théa suspendit tout mouvements.

Euuh, elle n'avait pas déjà croisé cet homme, en plus propre sur lui, en compagnie de sa femme au bord d'un lac le matin même?

*Glurps, c'est quoi ça?*

Elle comprenait maintenant d'où provenait son impression de déjà vu.

"Euuuh, votre Majesté? Empereur?" hasarda t-elle, se sentant légèrement dépassée par les évenements.

Enfin Théa se décida à bouger. Elle s'approcha tandis que l'Ombre retira sa cagoule, ce qui eut pour effet de l'arrêter net. Elle bafouilla avant de l'appeler "Empereur" et "Majesté". Ainsi, Miss Théa avait déjà rencontré son imbécile de frère. Rien que d'y penser, Zarock recracha un morceau de poulet. Comment pouvait-elle confondre l'empereur et un de ses pires ennemis? Ah oui, ils se ressemblent comme deux gouttes d'eaux.

Cela fesait tellement longtemps que Zarock n'avait pas entendu parler d'Alpharoz. Cela le refit sourire de plus belle. Zarock se leva et s'approcha en tendant les bras à Théa. S'il était l'empereur, tout irait bien n'est-ce pas? C'est vrai que l'Ombre avait déjà utilisé sa ressemblance avec ce dernier un bon moment, afin de se nourrir surtout. D'une voix mielleuse, il fit

"Pourquoi vous méfiez-vous?"

Elle ne devait pas être bête au point de se dire qu'il était Alpharoz en personne. Sa petite bestiole restait derrière sa maîtresse, mais à quoi elle servait? Si Théa attaquait, au moins, Zarock avait une marge pour se protéger. Et puis, elle ne paraissait pas très forte non plus. Mais ces personnes cachent toujours une force intérieur. Zarock lui attrappa le bras d'un geste vif et il déposa le poulet dans la main de la jeune femme.

"Je ne suis pas celui que vous croyez...."

Zarock -Alpharoz?- s'approcha avec l'air bizarre, affichant un sourire content et un peu trop figée pour être honnête. Elle le dévisagea avec un demi-sourire moqueur alors qu'il lui demandait pourquoi elle se méfiait.

"Peut être parce que vous êtres un Ombre recherché par les gardes et que vous m'avez embarquée sur un toit avant de voler un poulet pour ensuite me parler de vos dernières victimes?" ironisa t-elle.

L'Ombre d'approchait de plus en plus et Théa, soucieuse de marquer le fait qu'elle n'avait pas peur -ou si peu- ne broncha pas. Soudain, il la saisit vivement par le bras. Sous le coup de la surprise, elle fit grossir son invocation d'au moins quatre fois sa taille d'origine. Maintenant pourvu de longue canines et d'un regard sanguinaire, le lapin n'avait plus rien de mignon.

"Lâchez-moi où il vous saute à la gorge..."

Finalement, l'homme se contenta de lui fourrer un morceau de poulet dans la main, de manière assez innatendue il fallait le dire. Zarock -puisqu'elle était maintenant sûre qu'il ne s'agissait absolument pas de l'Empereur- déclara qu'elle n'était pas celui qu'elle croyait. Ben voyons, pour le moment, d'après ce qu'elle avait vu en voir, l'homme avait le visage de l'Empereur, mais des manière très "Moi Tarzn, toi Jane" si on mettait de côté les courbettes et les baises-main de tombeurs.

"On vous a déjà dit que vous ressembliez à l'Empereur?" demanda t-elle d'un air de défi en mordant dans son poulet.

*Ouf* s'exclama son estomac

Théa ignora cette exclamation impromptue, trop occupée à défier l'Ombre du regard. Il fallait qu'elle trouve un moyen de descendre de ce toit dans le meilleur état possible. Une handicapée ou une morte ne remporterait pas le tournoi d'invocation, c'était certain.

Wahou! Ca c'était de l'invocation! L'espèce de lapin grandit énormément, et ressemblait pas mal à.....à une sale bête, mais en beaucoup plus grande. Personne dans la rue ne le vit, bizarre. Zarock avait presque envie de le prendre dans ses bras et le secouer, comme un gros nounours. Théa le menaça que la bête allait l'attaquer, l'Ombre aurait bien voulu répondre qu'il n'attendait que cela, mais c'était pas très drôle de se battre contre ce genre de chose. Et puis, on ne doit pas opportuner une jeune demoiselle hein?

Apparemment, Théa n'arrivait pas à oublier la ressemblance entre Alpharoz et Zarock. Elle ne pouvait pas croire que l'Empereur avait 2 personnalités et point final? Elle insistait lourdemment là. Zarock s'approcha d'elle et posa ses mains sur les épaules de la jeune femme. Il chuchota à son oreille

"Vous connaissez bien l'Empereur? Saviez-vous qu'il avait un jumeau?"

Théa n'allait sûremment pas croire à l'histoire de Zarock. Après tout, elle avait toutes les raisons de penser qu'il mentait. Le jeune homme se recula et se retourna vers la lune. Zarock écarta les bras et laissa la lumière nocturne l'envahir. Il retira son collier avec la dent de dragon, ainsi qu'une bague, et les lança à Théa.

"La prochaine fois que tu croiseras ton cher Empereur, montre lui ça, de la part de Zarock Belgorian....."

Zarock conclut sa phrase d'un rire sadique. Il recula jusqu'au bord du toit, et fit un salto arrière afin de retomber dans la rue, face à une meute de soldat, prenant du bon temps avec des boissons. L'Ombre se mit à courir, les soldats à sa suite, et fit un clin d'oeil à Théa avant de disparaître au coin d'une ruelle

Un jumeau. Et puis quoi encore, quoique l'idée fut possible. Et c'était d'ailleurs la seule explication à la ressemblance plus que frappante de cet Ombre avec l'Empereur. Cependant il était difficile de croire à une telle différence de valeurs, de principes, et surtout d'idée du juste. Mais la jeune femme ne connaissait pas l'Empereur à proprement parler. Elle l'avait rencontré le matin, c'était tout. Zarock s'était éloigné manifestement pour profiter de la brise nocturne. Théa mordit une nouvelle fois dans sa cuisse de poulet, mais ne dit rien.

Qu'y avait-il à répondre de toute manière?

Zarock se retourna vers elle pour lui banaçer sa quincaillerie. Un collier et une bague, le tout à forte conssonance dragonnière. Il lui confia la mission de le remettre à l'Empereur lorsqu'elle le recroiserait. Si jamais elle le recroisait. Soupirant, Théa glissa la bague à son doigt et passa le collier autour de son cou. Elle les trouvait joli. De plus, ils seraient plsu en sécurité là que dans ses poches. Elle n'avait jamais que les invocations en tête alors penser à la sûreté de bijoux lui passaient largement au dessus.

"Je ferai ça" déclara t-elle néanmoins.

On verrait bien ce que l'Empereur dirait de tout ceci.

Zarock était déjà en train de reculer dangereusement vers le bord du toit. S'apprêtait-il à une sortie theâtrale? Apprement oui, car il se propulsa en arrière dans un salto impressionant pour attérir dans la rue en contrebas.

D'après les bruits d'étouffements et les grincements d'armures précipitées, ajoutées au juron de soldats récupérant leurs armes en vitesse, elle en conclut qu'il était tombé sur la garde. Elle s'approcha du bord du toit, la main encore serrée sur la dent de dragon, et jeta un coup d'oeil, imitée par son invocation.

Zarock lui adressa un clin d'oeil et disparu.

La jeune femme termina son frugal repas, puis changea son invocation en un grand oiseau qui la saisit de ses serres avant de la déposer au sol et de reprendre la forme d'un mignon petit lapin-chat.

"Cette fois-ci, on rentre à la maison" lui dit-elle sans espérer de réponse.